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Journées du Patrimoine « 2012 patrimoine Caché »

La compagnie théâtrale LeBanc Blanc, professionnelle, a pris possession du manoir du Vaumadeuc, jeudi, afin de tourner une petite vidéo.

Monsieur O’Neill, propriétaire du manoir du Vaumadeuc, a accueilli dans son domaine, mardi, un groupe composé d’une trentaine de ressortissants américains, en voyage d’étude en France. Reçus par l’association «Séjour en famille en France», dirigée par Monique Vaudroy, les étudiants ont pu passer trois semaines en Bretagne avant de partir un mois pour Paris, puis un dernier mois dans une région de leur choix.

Trois mois en France 

Issus de l’université Evergreen d’Olympia (état de Washington), USA, ces étudiants en histoire, histoire de l’art, musique, théâtre… mais aussi agriculture et commerce, ont tous décidé de passer trois mois en France, afin de découvrir une infime partie de son extraordinaire patrimoine culturel. Amoureux des arts, M.O’Neill a immédiatement accepté la demande de la présidente de l’association de faire visiter le manoir au petit groupe. Et c’est ainsi que les étudiants venus d’Outre Atlantique ont eu le privilège de passer quelques instants au sein d’un bâtiment chargé d’histoire.

Bertrand et Pascal Rault constituent depuis 4 ans le duo Bachianas, invité pour deux concerts au manoir du Vaumadeuc le samedi 10 mars à 19 h 30 et dimanche 11 mars à 15 h. Bertrand Rault, diplômé en flûte traversière au conservatoire de Rennes, et Pascal, compositeur et ex-professeur de guitare, contrebasse et en musicologie, proposent un récital éclectique allant de Vivaldi, Bach, Villa-Lobos à Astor Piazzola.

Samedi 10 mars, à 19 h 30, et dimanche 11 mars à 15 h, concerts au manoir de Vaumadeuc. Entrée 10 €, gratuit pour les moins de 12 ans. Contact et réservation au 02 96 84 46 17. Renseignements : manoir@vaumadeuc.com

Il a fallu ajouter des chaises samedi et dimanche dans la salle haute du Manoir du Vaumadeuc pour accueillir les derniers postulants aux deux récitals consacrés à Mozart, Schumann et Bruch, donnés par le « Trio des Quiiles » composé de Thibaut Guillois (piano), Jacques Maillard (alto), Lester Alexix Chio (clarinette). Dimanche en prélude à l’entrée des artistes, Carol O’Neill a rappelé : « Le Manoir du Vaumadeuc pousse depuis 15 ans pour promouvoir la culture par le biais de concerts, d’expositions… Je remercie les artistes qui sont venus nous voir à ce titre, et particulièrement Thibaut aujourd’hui. C’est grâce à lui et à ses amis musiciens de haut niveau, que ce concert a lieu. C’est leur organisation ».

Tout acquis à la cause du trio, le public a plongé avec délice dans le « Kegelstatt Trio » de Mozart, les « Contes féeriques » de Robert Schumann, les pièces de l’Opus 83 de Max Bruch, oeuvres romantiques composées dans des contextes d’allégresse à des périodes heureuses de la vie des 3 compositeurs. Il en redemande : ce sera le cas le dimanche 6 novembre à 15 h, pour le récital unique au Vaumadeuc de David T. Meakin, pianiste et compositeur anglais, dans des oeuvres de Chopin, Schubert et Rachmaninov.

La saison culturelle a débuté au manoir de Vaumadeuc. Non content d’organiser plusieurs récitals de musique classique, M.et Mme O’Neill ont accueilli vendredi, comme tous les quatre ans, laréunion annuelle du Lyceum Club International. La présidente sortante, Annette Robert, a officiellement passé le témoin à son successeur, Danièle Menard. Le Lyceum Club International existe depuis plus d’un siècle. Ilaété créé en 1903, à Londres, par Constance Smedley, pour que les femmes actives puissent avoir des sujets de conversation sortant du cadre de leurs pratiques professionnelles. Le succès immédiat de son club fait rapidement des émules (à Berlin, en 1905; àParis en 1906,etc.). Il compte aujourd’hui plus de 1.000 adhérentes, réparties sur trois continents (Europe, Amérique, Océanie).

Un concours international sur les contes d’enfants 

Le Lyceum Club ? essentiellement féminin ? s’occupe principalement de mécénat culturel, organisant chaque année un concours national et, tous les deux ans, unconcours international. Ces concours font bien souvent office de tremplins pour leurs participants, les jurys étant composés d’artistes reconnus. Les thèmes varient, passant delamusique à la conception devitraux ou la photographie. En2012, par exemple, il portera sur les contes d’enfants. Le Lyceum Club International agit aussi dans le domaine humanitaire, national ou international.

Samedi, le jardin, le parc et la galerie d’art du manoir du Vaumadeuc, bénéficiaires d’une météo idéale, ont vu converger de très nombreuses personnes en réponse à l’animation « Rendez-vous aux jardins ». Le thème du « Jardin nourricier » a servi de fil conducteur à cette opération de pleine nature agrémentée par un parcours promenade ludique doté d’une trentaine de jeux surdimensionnés, à la disposition de tous. « Le bonheur est dans le pré », a observé un visiteur facétieux… Il était présent aussi dans la galerie d’art du manoir, avec la double exposition des magnifiques enluminures de David Balade et Catherine Ponzo.

Médiatrice du patrimoine engagée par la communauté de communes pour la mise en valeur et en cohérence du patrimoine historique et architectural du territoire, Eva Degl’Innocenti, a enrichi ce rendez-vous exceptionnel au jardin du manoir, en remettant à chaque visiteur, un document élaboré par ses soins, qui retrace l’histoire et l’architecture du lieu, la préservation de son environnement, et rappelle, en adéquation avec le thème du jour, « ce qu’était le jardin nourricier au XVI e siècle, avec les délices de la campagne, dédiés aux dames ménagères »

Carol O’Neill ouvre les portes de son manoir pour accueillir des artistes. Actuellement, elle présente une exposition sur l’art de l’enluminure, qui acquiert l’adhésion des visiteurs.

Le cadre enchanteur et apaisant du manoir du Vaumadeuc vaut à lui seul le déplacement. Et quand cette halte permet au public d’approcher une exposition d’oeuvres rares, l’instant est inoubliable. L’art de l’enluminure n’est guère fréquent, c’est un mode d’illustration de manuscrits par miniatures ou lettres décorées. C’est un artqui est apparu au Vesiècle et qui se perd avec le développement de l’imprimerie au XVesiècle.

L’art des gestes ancestraux 

Catherine Ponzo, née au pied du château de Fougères, fait partager ce monde de l’enluminure tombé en désuétude. Autodidacte, cela fait sept ans qu’elle cherche la meilleure façon de traduire les images issues de ses lectures, de ses rencontres et de ses rêves. Elle a appris à finaliser le travail des peaux de chèvre ou de chevreau, à doser subtilement les pigments semi-précieux à l’oeuf, de préparer selon une recette ancienne, le gesso…, «J’ai toujours été passionnée de dessins et tableaux évoquant de douces légendes ou des épopées mystérieuses et naïves. La révélation est venue d’un reportage et de ce moment, j’ai cherché à redécouvrir cette imagerie si puissante, où sur quelques centimètres carrés, on peut visualiser une scène de bataille avec, en fond de grandes constructions colorées, expérimenter d’improbables recettes venues de témoignages anciens et quel plaisir de réaliser un travail!…» Il est possible de s’inscrire au stage d’initiation qui sera donné samedi 22 et 23mai.

Pratique Exposition ouverte tous les jours de 14h à 17h. Renseignements et inscriptions : tél.             02.96.84.26.17      . Accès gratuit.

À quelques kilomètres du Haras de Lamballe, une nouvelle exposition sur le thème du cheval est à découvrir au Manoir du Vaumadeuc.

Après une exposition à Trégastel, l’été dernier, plus axée sur les portraits, le peintre briochin François Le Roux a installé ses huiles et aquarelles dans le Manoir de Vaumadeuc. Peintre créationniste, il s’est formé aux Beaux-arts de Rennes et continue à l’école municipale des Beaux-arts de Paris. Appartenant à une famille de cavaliers, l’artiste aime peindre et dessiner les chevaux. C’est le thème qu’il a choisi pour exposer au Vaumadeuc jusqu’au 13septembre. «L’anatomie, la musculation apparente du cheval me plaisent», précise François Le Roux. «Le cheval est l’animal qui se rapproche le plus de l’homme du point de vue artistique, dans sa musculature et ses attitudes.»

Des chevaux sortis de l’imaginaire 

Se définissant plus comme dessinateur que coloriste, François Le Roux effectue un travail d’inspiration à partir de tableaux classiques et de photographies. Du cheval de trait au cheval de course, en passant par l’anglo-arabe, il saisit le muscle saillant, l’oeil un peu fou et croque l’animal sorti de son imaginaire. Par la morphologie de l’animal, ses attitudes, les croquis laissent éclater les notes de fougue, de violence, de calme ou encore d’élégance. Offrant au regard des visiteurs une trentaine de toiles, FrançoisLe Roux explore le monde du cheval: animaux seuls, chevaux au dressage, à l’écurie, bataille d’étalons, palefreniers, cavaliers, etc. Dessinant à partir de modèles vivants, le peintre réalise également des nus et des portraits à l’aquarelle, à l’huile ou à l’acrylique.

Pratique Exposition «Chevaux: Aquarelles et huiles», par François Le Roux, au Manoir de Vaumadeuc. Pléven. Jusqu’au 13septembre, de 14h à 17h. Tél.02.96.84.46.17